Le comité de défense de l’avocat Abdelaziz Essid a fait savoir que ce dernier comparaîtra devant la huitième chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis le mercredi 27 mars 2024 pour être jugé pour avoir attribué des faits non véridiques à un fonctionnaire public et diffamé autrui via les réseaux sociaux, suite à une plainte déposée contre lui par la ministre de la Justice, Leila Jaffal.
La défense a ajouté que cette « nouvelle affaire judiciaire vise la profession d’avocat et le droit des citoyens à la défense », appelant « les avocats à se mobiliser et à assister à l’audience de jugement en défense de la profession d’avocat et en rejet des procès malveillants et des affaires fabriquées ».
Le comité de défense a considéré que « ce procès constitue une violation flagrante du décret sur la profession d’avocat et une annulation totale de ce que l’article 47 dudit décret a établi, à savoir l’immunité absolue de l’avocat lors de l’exercice de ses fonctions de défense de ses clients dans toutes ses plaidoiries, rapports et travaux ».
« Ce procès une est une consécration de ce que dénonçait la déclaration de l’Ordre national des avocats concernant l’escalade des restrictions graves imposées aux avocats lors de l’exercice de leurs fonctions de défense », a-t-on dénoncé.