Le Bureau de la FTN dissous, le directeur de l’ANA limogé

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En marge d’une visite inopinée à la piscine olympique de Radès et de l’indicent du drapeau national, le ministère de la Jeunesse et du Sport a annoncé la dissolution du Bureau de la FTN et le limogeage de deux responsables.

Kais Saied s’est rendu, hier en visite inopinée à la piscine olympique de Radès où se déroule la septième édition du Tunisian Open Masters, organisé par la Fédération tunisienne de natation.

Lors de cet évènement sportif, un incident a eu lieu puisque le drapeau national a été couvert d’un tissu conformément  aux sanctions imposées par l’Agence mondiale anti-dopage contre la Tunisie.

Mais Kais Saied a exprimé sa colère, considérant que cet incident fait office de crime. Il a d’ailleurs exigé que les responsables de cet acte soient jugés et a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire et administrative et des mesures immédiates contre ceux qui ont couvert le drapeau national.

La réaction ne s’est pas fait attendre puisque le ministère de la Jeunesse et du Sport a annoncé, dans la foulée, le limogeage du directeur général de l’Agence nationale antidopage, Mourad Hambli.

Le département a, également, annoncé le limogeage du délégué régional de la jeunesse et du sport de Ben Arous a été, à son tour, démis de ses fonctions et remplacé par un haut cadre du ministère.

Par ailleurs, le ministère de la Jeunesse et du Sport a annoncé la dissolution du bureau de la Fédération tunisienne de natation et son remplacement par un bureau fédéral provisoire qui sera présidé par Mohamed Zribi et sera composé de Maha Zaoui, Chaker Belhaj et Saïd Ouenzerfi.

Ces décisions interviennent après l’incident du drapeau couvert, lors du Tunisian Open Masters, organisé par la FTN et ce, conformément aux sanctions décrétées par l’Agence mondiale antidopage.

La Tunisie étant sous le coup des sanctions de l’Agence mondiale antidopage (AMA), celles-ci ont été ont été imposées en raison du non-respect par les autorités sportives tunisiennes du code mondial antidopage.

En vertu de la décision de l’AMA, la Tunisie n’est pas autorisée à organiser des compétitions régionales, continentales ou mondiales dans n’importe quelle discipline sportive.

De même, le drapeau tunisien ne sera pas hissé lors des prochains Jeux olympiques et paralympiques à Paris durant l’été 2024, tant que la Tunisie ne se conformera pas aux normes de l’AMA.

L’AMA reproche à la Tunisie « son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique ».

En effet, la Tunisie avait quatre mois, à partir de novembre dernier, pour adopter un certain nombre de modifications aux textes législatifs et règlementaires pour se conformer au code du cadre juridique tunisien. Chose qui n’a évidemment pas été faite.

En novembre 2023, lorsque l’AMA avait envoyé une correspondance à la Tunisie l’avertissant d’éventuelles sanctions, le porte-parole du ministère de la Jeunesse et des Sports, Chokri Hamda, précisait qu’il ne s’agissait que des conseils pour que que la Tunisie se conforme aux nouveaux amendements de l’Agence.

Le responsable avait insisté sur le fait que la correspondance de l’AMA est un acte de routine et tout ce que la presse a colporté comme sanctions ne sont en définitive que des conseils adressés à la partie tunisienne pour se conformer au code mondial antidopage.

Outre les sanctions citées ci-dessus et dont Chokri Hamda avait réfuté le caractère exécutoire, l’Agence Nationale Antidopage (ANAD) tunisienne perd ses privilèges de l’AMA, jusqu’à ce que les conditions de réintégration énoncées soient remplies.

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