Le drame du Hajj 2024 et les Samsaras : L’Égypte donne l’exemple

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Le drame du Hajj 2024 et les "Samsaras" : L'Égypte donne l'exemple
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Le pèlerinage du Hajj de cette année a été marqué par une tragédie sans précédent, avec plus de 1 300 décès enregistrés. Les températures extrêmes, atteignant 49 degrés dans les sites sacrés de La Mecque et ses environs, ont contribué à cette situation dramatique. Cette catastrophe a mis en lumière les dangers liés aux circuits parallèles et la confiance donnée aux guides, appelés « Samsaras », par de nombreux pèlerins pour accomplir leur devoir religieux à moindre coût.

En Égypte, les autorités ont réagi fermement en arrêtant 450 courtiers (Samsaras) impliqués dans les décès de pèlerins égyptiens. Une vaste opération de contrôle visant plus de 35 000 bureaux de tourisme est en cours, avec la fermeture immédiate des établissements en infraction. Une réunion d’urgence avec la Chambre des entreprises touristiques est prévue pour discuter de la situation et prendre des mesures préventives pour l’avenir.

En Tunisie, la situation est particulièrement alarmante. Le nombre de décès parmi les pèlerins tunisiens s’est alourdi à 60, selon le Consulat général de Tunisie à Jeddah. Cette année, des milliers de Tunisiens ont contourné les circuits officiels onéreux, optant pour des visas touristiques et des filières parallèles beaucoup moins chères. Le coût prohibitif du Hajj officiel, atteignant 19 970 dinars, a poussé de nombreux fidèles vers ces alternatives risquées, dont le prix varie entre 7 000 et 10 000 dinars.

Et en Tunisie, nous avons aussi nos guides des agences pour les visas touristiques et aussi les Samsaras. En effet, les pèlerins tunisiens, entrés « illégalement » pour le Hajj ont le choix entre les guides des agences ou les guides privés qui peuvent offrir leurs services depuis l’aéroport de Tunis ou plutôt une fois dans les lieux saints.

Ces derniers peuvent prendre en charge des groupes allant jusqu’à 300 personnes, promettant de s’occuper de leur nourriture, transport et logement moyennant environ 500 dinars par personne. Cependant, cette pratique soulève de sérieuses questions de sécurité et de responsabilité. Car il est arrivé que les pèlerins se soient perdus ou que le guide ait fui avec une avance du butin, les laissant livrés à eux-mêmes ! ( à ce sujet, voir capture d’écran sous l’article)


 

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