Publié le 4 juillet 2024
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Alors que les discussions en vue d’un cessez-le-feu à Gaza sont bloquées, le Hamas a affirmé avoir envoyé aux médiateurs de nouvelles « idées » pour mettre fin à la guerre. Israël a dit « évaluer » des « commentaires » du mouvement islamiste palestinien avant de donner sa réponse aux médiateurs (Égypte, Qatar, États-Unis).
Préambule à une nouvelle offensive ?
Mais le 2 juillet, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a de nouveau réaffirmé que la guerre ne s’achèverait qu’une fois « atteints » ses objectifs : « la destruction du Hamas et la libération de tous les otages » enlevés le 7 octobre lors d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël. Il s’agit « d’une campagne longue », a reconnu le chef d’état-major, le général Herzi Halevi, en allusion à l’offensive dévastatrice de représailles lancée par Israël dans le petit territoire palestinien surpeuplé.
Dans le sud de la bande de Gaza, des dizaines de milliers de Palestiniens quittent des secteurs de l’est de Rafah et de Khan Younès, contraints de repartir en quête d’eau, de nourriture et d’abris. Par des températures proches de 30 degrés, ils fuient à pied, à bord de véhicules ou entassés sur des remorques surchargées, au milieu des ruines poussiéreuses de Khan Younès, la plus grande ville du sud de Gaza d’où l’armée s’était retirée début avril après une bataille de plusieurs mois.
Environ 250 000 personnes, selon l’ONU, sont visées par l’ordre d’évacuation émis par l’armée le 1er juillet après des tirs de roquettes vers Israël. Cet appel qui concerne un territoire de 117 kilomètres carrés, soit un tiers du territoire palestinien, est « le plus important depuis octobre, quand les habitants du nord de Gaza avaient reçu l’ordre d’évacuer » aux premiers jours de la guerre, a souligné l’ONU. Israël n’a pas indiqué s’il y aurait une nouvelle opération d’envergure dans le sud, mais ses ordres d’évacuation sont généralement un préambule à des offensives.
(Avec AFP)