Le ministère de l’Intérieur a réagi à des allégations relayées par certains médias, notamment le site de la chaîne Al Jazeera, concernant l’interdiction de voyager de Noussaiba Ben Ali, ancienne députée d’ennahdha au parlement dissous .
Selon le communiqué du ministère, cette interdiction aurait été appliquée le 24 septembre 2024, sans qu’aucune décision judiciaire n’ait été prise.
Le ministère a souligné que les déclarations de Ben Ali n’avaient pas été vérifiées auprès des services compétents du ministère. En effet, le 11 septembre 2024, lors de sa première tentative de voyage vers Paris, elle a été informée qu’une interdiction de voyage judiciaire émanait du doyen des juges d’instruction du tribunal de première instance de Tunis. Les agents de la police des frontières lui ont alors remis la référence judiciaire lui permettant de régulariser sa situation.
Le 24 septembre 2024, lors d’une seconde tentative de départ, Ben Ali a de nouveau été confrontée à cette interdiction, confirmant ainsi sa connaissance de la situation judiciaire qui la concernait. Elle a été invitée à régler ses affaires auprès des autorités judiciaires avant de pouvoir voyager.
Noussaiba Ben Ali a exprimé son intention de rester à l’aéroport de Tunis-Carthage jusqu’à ce qu’elle obtienne l’autorisation de voyager pour rejoindre son époux. Elle avait également diffusé une vidéo sur Facebook annonçant son intention de recourir à la justice.