Levée de l’assignation à résidence d’Abdeltif Mekki

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Le journaliste Zied El Hani a indiqué dans une publication sur son compte Facebook ce jeudi 7 novembre 2024 que le doyen des juges d’instruction a décidé de lever l’assignation à résidence de l’ancien ministre de la Santé et secrétaire général du Parti du Travail et de l’Accomplissement, Abdeltif Mekki.

« Après que le rapport de la commission médicale militaire ait confirmé son innocence totale et son absence de toute responsabilité dans le décès du défunt Dr. Jilani Dabboussi, le doyen des juges d’instruction en charge de l’affaire a levé l’assignation à résidence de Dr. Abdeltif Mekki », a-t-il dit.

Il convient de rappeler que le doyen des juges d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis avait émis, en juillet dernier dans le cadre de l’affaire liée au décès de Jilani Dabboussi, une interdiction de voyage à l’encontre d’Abdeltif Mekki, et lui avait interdit toute apparition sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Le juge d’instruction avait également décidé d’interdire à Mekki de quitter la délégation de La Ouardia, où se trouve sa résidence, tout en le maintenant en liberté en attendant la fin des investigations et des recherches.

 Abdeltif Mekki, ancien dirigeant d’Ennahdha avait comparu, le 12 juillet dernier devant le juge d’instruction dans le cadre de l’affaire Jilani Dabboussi, une affaire, qui remonte à 2014 et pour laquelle Noureddine Bhiri, Mondher Lounissi, ainsi qu’un ancien cadre judiciaire et un ancien médecin des établissements pénitentiaires, ont fait l’objet d’un mandat de dépôt, et sont accusés d’homicide volontaire, avec préméditation.

Jilani Dabboussi est l’ancien maire de Tabarka. Incarcéré en octobre 2011 pour une affaire d’escroquerie et de spoliation de biens immobiliers sous l’ère Ben Ali, il avait été libéré après 30 mois, en 2014. Mais Jilani Dabboussi, est décédé quelques heures après sa remise en liberté d’un arrêt cardiaque. Son fils, avait évoqué un complot, mais l’affaire avait été enterrée.

Le 10 janvier 2022, la Cour d’appel de Tunis a ouvert une enquête sur les circonstances de décès de Jilani Dabboussi qui était diabétique et sous dialyse péritonéale. A l’époque, son fils, Sami, n’hésitait pas à accuser quelques juges et le médecin traitant de son père, ainsi que Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice, et Abdeltif Mekki, ancien ministre de la Santé.

 

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