Jusqu’à une époque récente, les principaux distributeurs de carburant possédaient des stations-service dans les principales artères de la capitale et des grandes villes. Flash-back sur une époque révolue.
Il n’en reste plus que quelques unes ! En effet, la grande majorité des stations-service du centre-ville de Tunis ont disparu. Certaines ont toutefois laissé un souvenir marquant.
Par exemple, la station de Sidi Daoud est resté mémorable pour son architecture orientaliste. Celle en face du stade d’El Menzah a longtemps arboré une cage avec ses filets et à laquelle il ne manquait qu’un gardien de but. D’autres avaient qui un détail déterminant et qui un personnel inoubliable.
Ces stations étaient éparpillées dans la ville et se trouvaient même sur l’avenue Bourguiba, à proximité du ministère de l’Intérieur. Au Belvédère, à la confluence de l’avenue de la Liberté et celle des États-Unis,elles étaient trois dont une seule a subsisté. Même chose à Bab El Khadhra dans les parages de la porte monumentale.
Si Total et Shell sont toujours présents en Tunisie, plusieurs distributeurs de carburant ne sont plus présents sur les routes. Fina et Agip ne sont plus là ainsi que British Petroleum (BP) ou encore Esso (Exxon). D’autres compagnies occupent aujourd’hui le haut du pavé, dont Agil, notre société nationale de distribution des produits pétroliers.
Comment rassembler les documents et écrire une petite histoire des stations-service ? Qui se souvient encore de la diversité des kiosques qui jalonnaient nos routes ? Nos lecteurs ont-ils gardé trace de ce pan de mémoire particulier ?