Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre, a entamé une grève de la faim pour protester contre son exclusion de l’élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain. Cette décision fait suite à une audience judiciaire concernant une plainte déposée contre elle par la Haute Instance Indépendante pour les Élections.
Selon un communiqué de son équipe de défense, publié sur la page Facebook de Moussi, l’état de santé de la politicienne a été décrit comme « épuisé » lors de l’audience. Les avocats ont demandé à la cour d’examiner son état et de procéder aux examens médicaux nécessaires.
La grève de la faim de Moussi est également une protestation contre ce qu’elle considère comme une atteinte à son droit de se présenter à l’élection présidentielle. Son équipe de défense a précisé que cette action vise aussi à dénoncer le traitement qu’elle a subi.
Le tribunal n’a pas statué sur l’affaire aujourd’hui et n’a pas fixé de date pour la prochaine audience. Il a cependant retenu le dossier pour examiner les demandes de l’équipe de défense.