L’affaire Safi Saïd connaît un nouveau rebondissement. L’ancien candidat à l’élection présidentielle tunisienne, qui avait fait parler de lui lors de son arrestation en Algérie, vient d’être condamné par la justice algérienne pour franchissement illégal de la frontière tuniso-algérienne.
Selon les déclarations de Maître Mohamed Néji Gharsalli, membre de l’équipe de défense de Safi Saïd, la sentence est tombée ce lundi 26 août. L’activiste a été condamné à trois mois de prison avec sursis. Cette décision intervient après une période de garde à vue de trois jours en territoire algérien.
Me Gharsalli a tenu à souligner que son client avait bénéficié d’un traitement correct durant sa détention en Algérie. À l’issue de cette garde à vue, Safi Saïd a été remis aux autorités tunisiennes.
Il convient de rappeler que cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large concernant Safi Saïd. L’ancien candidat à l’élection fait déjà l’objet d’une condamnation en Tunisie. Le 23 mai dernier, il avait été condamné par contumace à quatre mois de prison pour falsification et escroquerie. Suite à cette décision, un avis de recherche avait été émis à son encontre le 5 juin.