Vendredi après-midi, l’armée israélienne a effectué un raid sur la banlieue sud de Beyrouth, faisant seize tués et 66 blessés, dont deux cadres du Hezbollah et plusieurs combattants.
La frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth a visé une réunion dans un sous-sol du commandement de la force d’élite du Hezbollah, l’unité al-Radwane, tuant 16 de ses membres, a indiqué à l’AFP une source proche du Hezbollah samedi.
Le Hezbollah a d’ailleurs annoncé, vendredi soir la mort de deux dirigeants, dont Ibrahim Akil et Ahmad Mahmoud Wehbé, qui avait dirigé l’unité al-Radwane jusqu’au début de 2024 ainsi que des membres de la force.
Le parti chiite a annoncé la mort de plusieurs de ses combattants dans des communiqués publiés durant la nuit de vendredi à samedi.
L’armée israélienne a revendiqué, vendredi vers 16h, la « frappe ciblée » sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
L’attaque, qui a consisté en quatre missiles tirés par des avions de l’armée de l’air israélienne a provoqué l’effondrement de l’immeuble de dix étages.