Le coût écologique des vêtements bientôt affiché en rayon ? Selon Le Parisien, le ministre de la Transition écologique va dévoiler « Écobalyse » ce mercredi 3 avril, qui permet de calculer l’impact environnemental des vêtements, et qui pourrait bientôt être inscrit sur les vêtements. Cette étiquette sera néanmoins apposée par les fabricants sur la base du volontariat, indique le quotidien.
« L’enjeu à terme est d’inciter les consommateurs à consulter l’impact environnemental des vêtements avant qu’ils ne les achètent », explique le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, au Parisien.
Une note allant de 0 à l’infini
Le gouvernement va ainsi présenter son nouvel outil, en partenariat avec l’Ademe, qui sera soumis à consultation. Il va permettre aux professionnels du secteur d’obtenir une note allant de 0 à l’infini, en prenant en compte les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, la pollution du milieu naturel, etc.
Selon Le Parisien, cette note sera « à l’image d’un prix [en euros], d’une valeur nutritionnelle [en kcal] ou d’un score carbone [en kg/CO2e]. Et de préciser : « Plus la note sera élevée, plus le produit aura un coût pour l’environnement. »
À LIRE AUSSI Faut-il (vraiment) faire confiance au Nutri-Score ? La méthode de calcul et le calendrier de lancement de cet éco-score textile devraient également être précisés ce mercredi par le gouvernement. Il devrait se matérialiser sous la forme d’un affichage en points d’impact sur la planète. « On fera de la pédagogie pour que les consommateurs s’approprient cet affichage », rassure le ministère auprès du Parisien.
L’ultra fast-fashion dans le viseur
En parallèle, selon le quotidien, les fabricants pourront indiquer la durabilité du vêtement qu’ils mettent sur le marché. « Les vêtements de marque particulièrement vertueuse auront un indice de durabilité élevé, à l’inverse des vêtements issus de marques de type ultra-fast-fashion qui auront un indice de durabilité bas », détaille le cabinet du ministre.
Si le processus de consultation ne prend pas de retard, les premières étiquettes environnementales pourraient apparaître à l’automne en rayon ou en ligne.