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Pourquoi Canal+ décide de rendre sa fréquence TNT

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La décision de l’Arcom de ne pas renouveler la fréquence de C8 aura décidément de sacrées conséquences. Ce jeudi 5 décembre, le groupe Canal+ a officiellement annoncé « ne pas poursuivre la diffusion de ses quatre chaînes payantes sur la TNT ». Sont concernés Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Planète. Cette décision prendra effet en juin 2025 et ne concernera que les abonnés de Canal+ qui sont encore sur la TNT, évoque un communiqué.

Pour se justifier, Canal+ évoque « des décisions fiscales et réglementaires pénalisantes pour son exploitation en France ». Est notamment visée l’augmentation de sa taxe versée au CNC ou encore les « menaces sur son taux de TVA pourtant directement lié à son statut de premier financeur du cinéma français », qui créent « un environnement fiscal et réglementaire de plus en plus contraignant pour le groupe en France ».

Vers une disparition de Canal+ ?

Mais le retrait de la fréquence de la chaîne C8 est particulièrement visé dans le communiqué. En juillet dernier, l’Arcom, gendarme de l’audiovisuel, avait en effet pris la décision de retirer sa fréquence à la chaîne, engluée dans de nombreuses polémiques. Selon un communiqué, l’organisme avait fondé son choix sur « l’intérêt de chaque projet pour le public au regard de l’impératif prioritaire de pluralisme des courants d’expression socioculturels ».


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« Cette décision, comme le groupe Canal+ n’a cessé de l’indiquer lors de ses auditions publiques, vient profondément déséquilibrer l’activité de ses chaînes payantes sur la TNT », accuse ainsi Canal, dont le « divorce » avec Cyril Hanouna fait les choux gras de la presse.

Il est indiqué que le groupe proposera tout l’équipement nécessaire à ses abonnés « afin qu’ils puissent continuer à profiter de l’ensemble des programmes de leurs chaînes sur d’autres modes de diffusion ». Si la décision du groupe, fier de ses 26,8 millions d’abonnés à fin 2023 (dont deux tiers hors des frontières françaises), ne signifie pas la disparition de Canal+ et consorts du paysage audiovisuel, voilà une décision qui risque de ne pas être sans conséquences.


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