Pas ou peu d’effet JO sur la consommation. C’est la conclusion d’une étude du cabinet spécialisé NielsenIQ parue ce mercredi 17 avril et dévoilée par Le Figaro, à 100 jours du lancement de la 33e édition des Jeux de l’ère moderne, qui auront lieu cet été à Paris du 26 juillet au 11 août.
L’événement aura un « impact limité sur la grande consommation en général » en France, selon l’entreprise, qui alerte sur le rôle majeur joué par la météo. « L’effet météo est plus important que les performances des sportifs français », explique l’institut.
À LIRE AUSSI JO Paris 2024 : qui va oser venir ? NielsenIQ anticipe néanmoins des « impacts positifs », « surtout après une météo mitigée en août 2023 ». « L’effet météo peut apporter un surplus de croissance non négligeable, de + 0,5 à + 1 point de croissance volume supplémentaire pour les catégories alimentaires en cas de météo favorable lors de l’événement », précise le cabinet.
Les retombées économiques pourraient en outre se concentrer dans les villes hôtes des Jeux. Paris, bien sûr, mais aussi Lille, où ont lieu les épreuves de handball et de basket, Châteauroux, où se déroulera le tir, et Marseille, cadre des courses de voile.
L’exception des produits alcoolisés et festifs
La vente de boissons et de nourriture traditionnellement portée par les événements sportifs devrait toutefois augmenter dans les magasins. La consommation de bières pourrait ainsi augmenter de 10 à 20 %, devant les boissons plates fruitées (10 à 15 %) et celles gazeuses (5 à 10 %).
D’autre part, les volumes des ventes de produits salés apéritifs devraient augmenter de 8 à 12 %, contre 5 à 10 % pour les pizzas.
À défaut de remplir les poches des commerçants, les Jeux pourraient, en revanche, faire les affaires des locataires de logements via Airbnb. En novembre dernier, le prix moyen d’une nuit pendant les Jeux sur le site atteignait 1 050 euros.