C’est un rendez-vous à ne pas manquer ! À partir de ce jeudi 11 avril, les quelque quarante millions de foyers fiscaux peuvent déclarer leurs revenus de l’année passée sur le site des impôts. Les contribuables ont jusqu’à un peu moins de deux mois pour finaliser leur déclaration, préremplie avec les informations déjà connues par l’administration fiscale, en fonction de leur lieu de résidence.
Concrètement, les personnes ayant leur foyer dans les départements allant de l’Ain (01) à la Corrèze (19) ont jusqu’au 23 mai à minuit pour déclarer leurs revenus de 2023 en ligne. Pour les contribuables vivant en Corse (2A/2B) jusqu’en Meurthe-et-Moselle (54), ils ont un délai allongé jusqu’au jeudi 30 mai. Enfin, la date limite des dépôts des déclarations est ramenée au jeudi 6 juin pour les départements 55 (Meuse) à 976 (Mayotte).
Les contribuables qui effectuent leur déclaration par voie postale peuvent recevoir le formulaire par courrier jusqu’au 26 avril. Ils ont jusqu’au mardi 21 mai pour le remplir et le retourner.
Des tranches revalorisées
Comme chaque année, la direction générale des Finances publiques a édicté de nouvelles règles pour la déclaration d’impôts. La campagne 2024 marque ainsi une nouveauté concernant les étudiants rattachés au foyer fiscal des parents qui devront désormais signaler s’ils ont déménagé.
À LIRE AUSSI Du sang et des larmes : qui a créé l’impôt sur le revenu ? Les tranches d’impôts ont aussi été revalorisées, comme en 2023, pour indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Chaque seuil de tranche a ainsi été rehaussé de 4,8 %.
Si les revenus ne sont pas déclarés en temps et en heure, l’impôt sera majoré de 10 % en l’absence de mise en demeure, 20 % en cas de dépôt tardif de la déclaration dans les trente jours suivant la mise en demeure, et 40 % lorsque la déclaration n’a pas été déposée dans les trente jours suivant la réception d’une mise en demeure. Des intérêts de retard seront aussi appliqués.