Au lendemain de l’attaque de missiles menée par l’Iran contre Israël, le cours de l’once d’or s’inscrivait mercredi matin 2 octobre à 2 652 dollars, proche de son record historique de 2 672 dollars atteint le 26 septembre dernier. En un an, il affiche une hausse de 45 %, bénéficiant notamment de son statut de placement refuge face aux tensions géopolitiques.
La quantité totale d’or présente à la surface de la terre est estimée par le World Gold Council à 200 000 tonnes, tandis que les réserves minières souterraines de métal jaune sont évaluées à environ 54 000 tonnes. En 2023, 3 645 tonnes d’or ont été extraites, avec un coût de production d’environ 1 350 dollars l’once. Avec 370 tonnes, la Chine a été l’année dernière le principal pays producteur d’or, devant l’Australie et la Russie (310 tonnes chacun), le Canada (270 tonnes) et les États-Unis (170 tonnes).
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La Chine en pointe
Les banques centrales ont acheté en 2023 1 037 tonnes d’or, après un niveau record de 1 082 tonnes en 2022. La Banque centrale de Chine a été le plus important acquéreur, avec 225 tonnes d’or, suivie par la banque centrale de Pologne (130 tonnes).
Selon les données du FMI, les États-Unis détiennent par l’intermédiaire de la Réserve fédérale le plus gros stock d’or au monde, avec 8 133 tonnes fin juin 2024 pour une valeur estimée à 609 milliards de dollars, devant l’Allemagne (3 351 tonnes), l’Italie (2 452 tonnes), la France (2 436 tonnes), la Russie (2 336 tonnes), la Chine (2 264 tonnes) et le Japon (846 tonnes). Fin août, les réserves d’or de la Banque de France étaient évaluées à 178 milliards d’euros.
