
Après la publication de données personnelles du député « insoumis » Louis Boyard, le parquet de Créteil a annoncé mercredi 15 février l’ouverture d’une enquête préliminaire.
Les informations, notamment des trajets personnels et professionnels de Louis Boyard, avec la précision des horaires, ont été publiées sur des boucles Telegram liées à l’ultradroite, selon le quotidien Le Parisien. Des courriers de menaces de mort ont été envoyés au domicile du député et à son bureau de l’Assemblée nationale
L’enquête, ouverte le 11 février, a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) de la police judiciaire parisienne.
Une surveillance policière renforcée
Des patrouilles de police ont été mises en place, ainsi qu’une surveillance renforcée autour du domicile du député LFI du Val-de-Marne en raison des « diverses menaces reçues » récemment par l’élu. Cette surveillance s’inscrit dans le « contexte particulier de la réforme des retraites » et d’une demande du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, d’une « protection renforcée plus globale sur les élus », selon une source proche du dossier.
En novembre, Louis Boyard a été la cible d’insultes lancées en direct par Cyril Hanouna lors de l’émission « Touche pas à mon poste ». La chaîne C8 a été condamnée jeudi à une amende record de 3,5 millions d’euros par l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom – anciennement le CSA), le régulateur des médias.
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