L’athlète paralympique Edmond Sanka avait d’abord embrassé une carrière militaire au Sénégal. Ce parachutiste a vu sa vie changer le 4 décembre 2007. Alors qu’il montait la garde au camp de Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, un camion franchit le portail, heurte une plaque au-dessus de l’entrée. « Les deux poteaux qui la maintenaient ont lâché, raconte Edmond Sanka, et ont broyé ma jambe droite » Le jeune homme, alors âgé de 21 ans, est amputé d’une jambe. Les médecins parviennent à sauver l’autre.
En 2012, il découvre le canoé-kayak et s’entraîne, sans prothèse, à l’Anse sportif club, au large de Dakar, la capitale sénégalaise. Dès 2013, il remporte le titre de double champion d’Afrique à Tunis. Et, en mai 024, il décroche à Szeged, en Hongrie, sa qualification aux Jeux paralympiques de Paris.
Vendredi 6 septembre, le Sénégalais va effectuer ses débuts pour les préliminaires de l’épreuve K1 de para-canoë sur 200 mètres. En cas de qualification, il enchaînera le lendemain avec les demi-finales.