La mort de l’actrice américaine Raquel Welch, sex-symbol des années 1960 et 1970

L’actrice Raquel Welch dans la comédie musicale « Woman of the Year » à Broadway, New York, le 3 juillet 1982.

Sa plastique irréprochable la mena à plusieurs reprises, dès son plus jeune âge, sur les podiums des concours de beauté. Elle l’aida sans nul doute ensuite à franchir le seuil des studios de Hollywood. La carrière qu’elle y mena la fit tourner dans une quarantaine de films, parfois sous la houlette de grands réalisateurs tels que Richard Fleischer, Stanley Donen, Edward Dmytryk. Elle ne suffit jamais, cependant, à la détacher de cette image iconique trônant au Panthéon des plus belles femmes du monde.

Raquel Welch, dont on préféra systématiquement mettre en lumière la beauté plutôt que le jeu, est morte à Los Angeles mercredi 15 février, « paisiblement tôt ce matin après une brève maladie », selon le communiqué adressé à l’AFP par son manager. L’actrice américaine, star des années 1960-1970, était âgée de 82 ans.

Née le 5 septembre 1940, à Chicago dans l’Illinois, d’un père brésilien, ingénieur en aéronautique et d’une mère américaine, Jo Raquel Tejada suit très jeune des cours de danse et de comédie dramatique. Elle est en dernière année de lycée quand, en 1957, elle se présente et gagne le concours de Miss Fairest of the Fair à San Diego (Californie), premier d’une longue série. Deux ans plus tard, elle épouse James Welch dont elle prend le nom. Mannequin, elle commence à décrocher des petits rôles dans le cinéma. Le producteur Patrick Curtis la repère, et souhaite lancer sa carrière. Raquel Welch se retrouve ainsi au côté d’Elvis Presley dans L’Homme à tout faire de John Rich (1964) puis dans son premier film de science-fiction, Le Voyage fantastique de Richard Fleischer (1966), où elle fait partie de l’équipage (miniaturisé) chargé d’aller explorer le corps humain. L’actrice y gagne une petite notoriété.

Sex-symbol

C’est cependant avec Un million d’années avant J.-C. de Don Chaffrey (1966) que Raquel Welch s’impose, gagnant définitivement ses galons de sex-symbol, grâce essentiellement au soutien-gorge et à la jupette en peau de bête déchiquetée qu’elle porte durant tout le film. Pour le reste, son interprétation n’a pas de quoi faire trembler la terre, pas plus que celle des autres acteurs (John Richardson, Percy Herbert…). Nous sommes à la préhistoire, en territoire hostile, en compagnie de personnages quasi muets, aux réactions un peu brutes. Mais Raquel Welch trône sur toutes les affiches, nourrit les fantasmes et s’impose désormais comme la rivale d’Ursula Andress, dont le maillot de bain, dans James Bond 007 contre Dr No (1962), vient d’être remisé au placard par trois lambeaux de peau animale.

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