Image de couverture : Le centre-ville de Bakhmout bombardé par les Russes, dimanche 12 février 2023. LIBKOS / AP
- Les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) sont réunis cette semaine à Bruxelles, pour discuter des prochaines livraisons d’armements et de munitions à l’Ukraine. « Aucune décision n’est attendue mardi pour les avions de combat », ont assuré plusieurs délégations. Mais « la fourniture d’avions de chasse sera discutée », a toutefois promis le secrétaire général de l’organisation transatlantique, Jens Stoltenberg.
- Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a fait état mardi d’une situation « extrêmement difficile » dans l’est de l’Ukraine : les troupes russes, qui ont gagné du terrain notamment près de Bakhmout. « La situation sur la ligne de front, notamment dans les régions de Donetsk et de Louhansk, reste extrêmement difficile. C’est littéralement une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne », a déclaré M. Zelensky lors de son discours vidéo du soir.
- Lundi, Kiev avait avait reconnu une situation « compliquée » près du village de Paraskoviïvka, à une dizaine de kilomètres du centre de Bakhmout, qui « fait face à des bombardements et à des assauts intenses » russes.
- L’armée russe affirme, elle, avoir capturé le village de Krasna Hora, à proximité immédiate de Paraskoviïvka. Elle poursuit ainsi sa tentative d’encercler Bakhmout. La ville forteresse du Donbass a acquis un statut de symbole de la lutte entre Moscou et Kiev pour le contrôle de cette région industrielle de l’Est.
- A Koupiansk, ville libérée, la crainte d’un retour des Russes. Les Ukrainiens ont repris cette ville dans l’est de l’Ukraine en septembre après une contre-offensive éclair. Mais avec l’armée russe à une quinzaine de kilomètres à peine au nord-est de là, les forces ukrainiennes sont en état d’alerte.
- Silvio Berlusconi rejette la responsabilité de la guerre en Ukraine sur Volodymyr Zelensky. L’ancien premier ministre italien a imputé lundi au président ukrainien la responsabilité de l’invasion russe qui dure depuis près d’un an, se mettant ainsi en porte-à-faux avec le soutien inconditionnel de la première ministre, Giorgia Meloni, à Kiev.
- JO 2024 : les sportifs russes ne devraient y participer que s’ils dénoncent la guerre, selon le maire de Kiev. Les sportifs russes devraient prendre publiquement position contre la guerre en Ukraine s’ils veulent être autorisés à participer aux Jeux olympiques 2024 de Paris, a estimé lundi le maire de Kiev et ancien champion du monde de boxe, Vitali Klitschko. « Les athlètes russes et biélorusses ne peuvent pas participer aux Jeux olympiques à Paris s’ils ne disent pas “non” à la guerre. S’ils le disent publiquement, ils pourront, mais ils ont peur », a-t-il déclaré dans un entretien à l’Agence France-Presse.
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