Olivier Faure majoritaire au conseil national du Parti socialiste

Olivier Faure, à Marseille, le 27 janvier 2023, lors du 80e congrès du Parti socialiste.

Voilà qui devrait mettre un terme à la bataille interne qui a miné le Parti socialiste (PS) en janvier. Selon son entourage, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a obtenu, jeudi 16 février soir, la « majorité absolue » au conseil national du parti, après les résultats des élections des premiers secrétaires fédéraux, dernière phase du Congrès

Olivier Faure a été réélu fin janvier à la tête du PS, à l’issue d’une âpre bataille avec son rival le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, mais ce dernier, devenu premier secrétaire délégué, affirmait qu’Olivier Faure n’avait pas la majorité au sein des instances du parti.

Pour savoir qui des deux détenait la majorité au sein du conseil national (sorte de parlement du parti), il fallait en effet attendre les élections des premiers secrétaires dans chaque fédération. Ce scrutin compte pour un tiers dans la composition du conseil national qui comprend au total 306 sièges.

Olivier Faure en avait déjà acquis 101 à l’issue du vote sur les textes d’orientation, le 12 janvier, qui l’avait placé en tête (49,15 %).

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La Fédération de Paris échappe à Olivier Faure

Les élections des premiers secrétaires fédéraux ont commencé le 2 février et dureront jusqu’au 25 février, mais d’ores et déjà, l’entourage d’Olivier Faure indique qu’au vu des résultats de jeudi soir, il est « assuré d’avoir une majorité au Conseil national dès ce soir et plus largement dans les prochains jours ». Sur les quatorze élections qui se jouaient jeudi soir, « huit au moins » ont été remportées par Olivier Faure et s’ajoutent « aux 46 déjà engrangées » par le premier secrétaire depuis le début des élections fédérales.

Au total, Olivier Faure dispose donc au moins de 155 sièges et « pourra mettre en œuvre sa feuille de route et poursuivre sa stratégie d’union de la gauche », précise son entourage.

Mais le premier secrétaire n’a pas réussi à remporter la Fédération de Paris. Sa candidate, Emma Rafowicz, s’est inclinée face à l’ex-députée Lamia El Aaraje qui l’emporte largement (60,1 %). Cette proche de Nicolas Mayer-Rossignol et d’Anne Hidalgo permet à la maire de Paris de garder le contrôle de cette fédération. Elle remplace le sénateur David Assouline, qui avait décidé de laisser la main.

Le Monde avec AFP

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