Jeudi, dans la capitale, le programme de jumelage entre la Tunisie, la France et l’Italie, lié à la promotion du mécanisme national pour le cadre de la santé des animaux vétérinaires.
Ce projet, qui a été lancé en 2022, a été financé par l’Union européenne avec une valeur de 1,5 million d’euros, qui vise principalement à contribuer à la préservation de la santé humaine et animale, dans le cadre d’une approche complète connue sous le nom d’approche « One Health », qui relie la santé humaine et animale et l’environnement.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, cette approche dépend de la mise en œuvre de programmes, de politiques, de législation et de recherche à travers lesquels divers secteurs travaillent ensemble pour obtenir de meilleurs résultats dans le domaine de la santé publique.
Ce projet vise en fait à améliorer le système national de cadrage de santé, afin de contrôler des risques efficaces pour la santé et d’améliorer les échanges commerciaux, en assurant une meilleure sécurité sanitaire.
Le chef du ministre de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la pêche maritime, Haykal Hashalaf, a dit en passant que ce projet relève du cadre de la recherche d’amélioration des services vétérinaires, d’améliorer les capacités institutionnelles et de l’harmonie du système national de santé avec des normes internationales.
Le projet a permis, selon Hashalaf, d’atteindre des progrès remarquables en renforçant le cadre juridique, en améliorant les outils de surveillance et d’inspection, en améliorant les compétences vétérinaires, en favorisant une approche intégrée de la santé des animaux, ainsi qu’en contribuant au développement de la vision de la « seule santé » pour confronter des défis croissants, en particulier liés aux maladies animales d’origine et de changement climatique.
Le fonctionnaire a considéré, à cet égard, que les services vétérinaires sont désormais invités à jouer un rôle « de base et pivot » pour faire progresser le secteur de l’élevage afin de se conformer aux normes internationales, notant que ce secteur joue un rôle pivot dans la création d’emplois et de revenus, car il représente entre 35% et 40% du produit intérieur agricole.
Hashalaf a souligné que la santé humaine, la sécurité alimentaire et la nutrition, ainsi que la production et le commerce liés à l’élevage, sont grandement affectés par les maladies animales, en particulier celles qui sont transmises aux humains et ont un grand impact social et économique.
Il a souligné que ces maladies sont de plus en plus des épidémies en raison de la mondialisation et de la mondialisation, ce qui provoque un impact majeur et inattendu et nuise aux moyens de vivre.
Dans le même contexte, le responsable a souligné que plus de 60% des maladies infectieuses humaines sont des maladies animales, ce qui améliore l’association étroite entre la santé animale et humaine.
Pour sa part, le directeur général de la coopération avec l’Union européenne du ministère de l’économie et de la planification, Mohamed Al -Qadri Hani, a déclaré que le projet de jumelage avait contribué à renforcer les capacités administratives, techniques et organisationnelles des services vétérinaires tunisiens.
Hani a ajouté, à cet égard, que le projet a également permis la préparation d’une stratégie de santé animale basée sur une vision claire et commune, ainsi que la conception et pour la première fois une stratégie pour développer l’autorité générale pour les services vétérinaires du ministère de l’Agriculture.