à deux semaines du vote, le camp présidentiel peut-il inverser la tendance ? Posez-nous vos questions

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Sur France 2, Xavier Bellamy tance une nouvelle fois le choix de la chaîne publique d’organiser le débat Attal-Bardella

Au lendemain d’un débat organisé par France 2 entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, la tête de liste des Républicains a une nouvelle fois dénoncé, vendredi matin sa tenue en l’absence des autres partis. « Le perdant [de ce débat], c’est la démocratie française. La vérité de cette élection ce n’est pas du tout ce débat entre M. Bardella et M. Attal, qui n’est même pas candidat », a-t-il fustigé sur le plateau de « Télématin ».

La veille au soir déjà, sur France 2, M. Bellamy avait tancé le choix de la chaîne publique. Alors qu’il était invité – comme Manon Aubry, Marie Toussaint et Marion Maréchal – à commenter ce face-à-face en seconde partie de soirée, il avait reconnu avoir « hésité » à venir. « Ce qui s’est passé est le signe d’une crise démocratique assez profonde qui finalement se révèle dans la mise en scène à laquelle nous avons assisté. Qu’est-ce qui permet d’organiser cette confrontation entre ces deux personnes ? Comme est-ce que vous les avez choisies ? Si on regarde les sondages, il aurait fallu au moins inviter Raphaël Glucksmann [troisième des intentions de vote] », avait estimé M. Bellamy.

Sur le plateau des « Quatre Vérités » sur France, ce vendredi matin, l’eurodéputé a rappelé les rapports de force au Parlement européen, dominé par la droite et la gauche, et où les libéraux sont une force d’appoint tandis que l’extrême droite n’a pas voix au chapitre. « La vérité du débat européen, c’est ce qui va se construire autour des deux formations politiques qui structurent la vie parlementaire, la droite européenne, le PPE, et la gauche européenne des sociaux-démocrates », a-t-il rappelé. Alors qu’il se montre très critique envers la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate de la droite européenne pour un nouveau mandat à ce poste, M. Bellamy estime que « si (…) la France [veut] existe[r] au Parlement européen, le vrai sujet est que nous puissions nous renforcer au sein de la droite européenne ».

Cinq ans après la victoire de la liste du Rassemblement national, menée déjà par M. Bardella, aux élections européennes, Xavier Bellamy a ensuite tancé le bilan de ses homologues d’extrême droite. « Au bout de cinq ans il faut tirer les enseignements du mandat qui s’achève. Il y a cinq ans, le RN a gagné. Regardez qui a fait quoi, ils n’ont pas bougé une virgule dans un seul texte européen », a-t-il déploré, à deux semaines du scrutin.

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