La question des conditions du retour en classe taraudait les enseignants mahorais depuis plusieurs jours. Lors de son déplacement sur l’île de l’océan Indien, ravagée par le cyclone Chido le 14 décembre, le premier ministre, François Bayrou, accompagné de la ministre de l’éducation nationale, Elisabeth Borne, a annoncé des mesures en faveur des écoles. A commencer par une rentrée « aux modalités adaptées, établissement par établissement », à partir du 13 janvier 2025.
La première urgence étant de remettre les établissements en état, François Bayrou a assuré que les réparations d’écoles endommagées seraient prises en charge par l’Etat « sur présentation des factures », l’entretien des murs des écoles primaires incombant en principe aux municipalités. Dans les cas où le bâti serait trop abîmé, des « tentes-écoles » doivent être mises à disposition, s’est engagé le premier ministre.
Le recensement des dégâts dans les 220 écoles, 20 collèges et dix lycées du département n’est toujours pas clairement établi, mais avant Noël, l’éducation nationale relevait que 40 % des bâtiments scolaires avaient été endommagés par le cyclone. Un chiffre « sous-estimé », selon Rivomalala Rakotondravelo, cosecrétaire départemental du SNUipp-FSU à Mayotte.
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