Après les « insoumis », Raphaël Glucksmann se rend à Amiens mardi pour évoquer la question sociale
« Il y a dix ans, pour les experts, les ministres, les socialistes, les usines, c’était dépassé, ça puait, ça polluait. Aujourd’hui, ils viennent. C’est notre victoire idéologique », a notamment jugé lundi soir François Ruffin, lors du meeting de sa candidate.
Après avoir surtout évoqué la défense européenne et l’Ukraine depuis le début de cette campagne, la tête de liste socialiste va donc tenter de parler de sujets sociaux et industriels à un mois du scrutin. Il avait d’ailleurs promis d’aller « partout », dans les usines, les fermes, et dans les territoires « où l’Europe est lointaine et où je suis perçu comme trop Parisien ».
Après cette visite aux salariés de Metex, il doit présenter ses mesures, lors d’un meeting mardi soir à Amiens, qui devraient comprendre un prix réglementé de l’énergie, l’encadrement des prix de l’alimentaire, une tarification sociale de l’eau pour les premiers mètres cubes consommés, ou encore un « plan Marshall » pour le logement social. « On a décidé de faire de la question sociale et industrielle la question centrale de la campagne », avance ainsi Pierre Jouvet, candidat socialiste en troisième position sur la liste.
L’objectif pour les socialistes : « parler à l’ensemble de la gauche et des écologistes, et aux déçus du macronisme », « ceux qui en sont revenus après la réforme des retraites et la loi “immigration” », explique l’eurodéputé Christophe Clergeau (PS) : « Il faut montrer qu’il y a une différence claire entre la Macronie et nous. »
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