Image de couverture : La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, le 22 octobre 2024 à l’Assemblée nationale. STÉPHANIE LECOCQ / REUTERS
Après avoir joué les arbitres lors de la nomination de Michel Barnier à Matignon, le Rassemblement national de Marine Le Pen et Jordan Bardella tente de s’imposer au centre d’une Assemblée nationale éclatée entre trois blocs irréconciliables. Quitte à multiplier les contorsions idéologiques afin de séduire l’électorat qui lui fait défaut pour conquérir le pouvoir.
Après avoir assumé une ligne plus libérale sur le budget à l’Assemblée nationale, le parti d’extrême droite défendra, jeudi 31 octobre, l’expulsion des étrangers coupables de délits et de crimes et le rétablissement des peines planchers, deux promesses historiques de la droite. Sa proposition d’abroger la réforme des retraites devrait être reléguée au rang de discussion symbolique.
Comment comprendre la stratégie parlementaire du RN et des amis d’Eric Ciotti au moment où certains partis se préparent à de nouvelles élections législatives, voire à une élection présidentielle anticipée ? L’« en même temps » social et libéral du RN est-il tenable ? Que révèle-t-il de la colonne vertébrale idéologique des héritiers du parti cofondé par Jean-Marie Le Pen ? Posez vos questions à Corentin Lesueur, journaliste chargé du suivi de l’extrême droite au « Monde ». Il y répondra à partir de 14 heures.
