Après vingt-trois années passées la tête de la ville de Dijon, François Rebsamen a annoncé lundi 18 novembre son départ dans une interview au Bien Public. « Je vais transmettre mon fauteuil de maire à ma première adjointe, Nathalie Koenders », fait-il savoir dans cet entretien, à un an et demi des élections municipales.
Cette dernière, âgée de 47 ans, doit encore être approuvée en conseil municipal le 25 novembre pour devenir la première femme maire de Dijon. Elle avait déjà occupé ce poste par intérim quelques mois en 2018, lorsque M. Rebsamen se soignait d’un cancer.
S’il entend conserver son fauteuil de président de la Métropole, l’ancien ministre du travail sous François Hollande se dit « fatigué de [ses] semaines avec des journées bien remplies, au minimum de douze heures ». « Je ne sais pas si elles seront moindres à la Métropole, mais elles seront différentes. Ça fait du bien », a-t-il ajouté.
Soutien d’Emmanuel Macron en 2022
Pour M. Rebsamen, « il faut une disponibilité plus importante, au moment où l’urbain et le rural sont ne sont pas en phase totale, au moment où on voit bien, avec le débat sur le Mercosur [traité de libre-échange négocié avec l’Union européenne], que le monde rural est en difficulté ».
Cet ancien secrétaire national du PS, très proche de François Hollande, a soutenu Emmanuel Macron en 2022. Après avoir quitté le parti socialiste, il avait alors créé la Fédération progressiste, un « mouvement de gauche de gouvernement qui réunit des élus et des citoyens qui ne se reconnaissaient plus dans le Parti socialiste ».