Marine Le Pen a assuré, jeudi 16 mai sur France 2, être prête à débattre « avec plaisir » avec Emmanuel Macron avant les élections européennes à condition que le président mette « sur la table sa démission ou la dissolution de l’Assemblée ».
« Quand on est président de la République et qu’on est censé être au-dessus des partis, soit on rentre dans le débat partisan, soit on n’y entre pas. Mais si on y rentre, alors, à ce moment-là, il faut en tirer les conséquences si on perd les élections », a fait valoir Mme Le Pen pour justifier ses conditions.
Un débat Bardella-Attal le 23 mai
La possibilité d’un débat entre la triple candidate à l’Elysée et son actuel pensionnaire a été évoquée dans la presse ces derniers jours, sans pour autant que M. Macron ne se prononce publiquement sur cette idée.
Mme Le Pen avait déclaré dimanche dernier à l’Agence France-Presse ne vouloir débattre avec le chef de l’État qu’après les élections, « en septembre ». Mais le patron du Rassemblement national, Jordan Bardella, avait fait savoir qu’elle était finalement disposée à affronter M. Macron avant le 9 juin, sans « se limiter aux sujets européens ». Un débat entre M. Bardella et le premier ministre, Gabriel Attal, est programmé le 23 mai sur France 2.
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