La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, et Lucie Castets, candidate à Matignon pour le Nouveau Front populaire (NFP) l’été dernier, ont appelé samedi 30 novembre à une « candidature commune » de la gauche à la prochaine présidentielle, au lendemain d’une intervention sur le même thème de Jean-Luc Mélenchon.
« Il nous faut désormais nous organiser pour obtenir une majorité au Parlement et remporter la prochaine élection présidentielle », affirment les deux signataires d’une tribune mise en ligne sur le site du journal Ouest-France.
« Nous croyons que chaque victoire est une histoire d’équipe et que l’urgence nous impose d’être capables de nous rassembler autour de nos convergences », soulignent-elles. Elles annoncent la création du site « gagnons-ensemble.fr », qui doit servir de « cadre de réflexion et d’actions communes, afin de gagner la bataille culturelle contre la droite et l’extrême droite ».
Les deux signataires fixent ce qu’elles présentent comme un préalable : « souhaiter une candidature commune pour la prochaine élection présidentielle, sans placer tel ou tel nom comme préalable au travail collectif ».
« Offre fédérative »
Cette prise de position de Marine Tondelier et de Lucie Castet intervient au lendemain d’une déclaration de Jean-Luc Mélenchon qui n’est pas passée inaperçue tant elle ressemble à une offre de services. Le leader de la gauche radicale a proposé vendredi à ceux qui veulent s’unir avec La France insoumise (LFI) de porter une « candidature commune » sur la base de son programme dans le cas d’une élection présidentielle anticipée.
« Nous sommes partisans d’une candidature commune. On se l’est dit dix fois, sur la base du programme. Et comme nous irons avec le programme, eh bien, viens qui veut, il est bienvenu », a lancé le chef de file de LFI qui souhaite la démission du président Emmanuel Macron, et espère ainsi l’organisation d’une présidentielle anticipée.
Le dirigeant, déjà candidat trois fois à la présidentielle, a proposé une « offre fédérative » à « ceux qui veulent » rejoindre LFI pour « porter une candidature commune à l’élection présidentielle ». Il a exclu de sa démarche le Parti communiste et « la droite du Parti socialiste » car « nous refusons de faire chemin avec des gens qui nous insultent en cours de route ».