Manon Aubry réitère son appel à construire une alliance à gauche
Après que la direction de La France insoumise a lancé une invitation aux autres forces de gauche pour se retrouver lundi après-midi, la tête de liste « insoumise », Manon Aubry, a réitéré son appel lundi à une alliance en vue des élections législatives. « On appelle ça front populaire, Nupes, tout ce que vous voulez ; moi, ce qui m’intéresse, c’est qu’on puisse construire l’unité, qu’on puisse le faire dans la clarté, qu’on puisse le faire avec un programme, qu’on puisse le faire surtout avec un souffle et de l’espoir », a-t-elle appelé en milieu de journée.
Au-delà de savoir qui placer à Matignon en cas de victoire de la gauche, pour Manon Aubry, « la première question, c’est de savoir si on est capable de présenter 577 candidatures communes dans 577 circonscriptions avec un programme commun ? ». « Est-ce qu’on en a envie et est-ce qu’on est en capacité de le faire ? Ma réponse est claire, c’est oui », a-t-elle poursuivi.
Alors que le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a fait savoir lundi matin qu’il « ne [s]’alignerait pas sur ce que dit aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon », l’eurodéputée « insoumise », a estimé qu’« on ne peut pas mettre de côté aujourd’hui la force que représente à la fois Jean-Luc Mélenchon, La France insoumise, notamment dans les quartiers populaires, dans un certain nombre de grandes villes ». « Maintenant, ce sera à Jean-Luc de décider lui-même », a-t-elle ajouté, reconnaissant que « ce débat de personnes masque un débat politique » à avoir entre les partis de gauche.
« La question, ce n’est pas Jean-Luc Mélenchon. La question, c’est qu’est-ce qu’on va proposer aux Français ?, a-t-elle lancé. Est-ce qu’on est d’accord ou pas pour défendre la retraite à 60 ans ? Est-ce qu’on est d’accord ou pas pour bloquer les prix des produits de première nécessité ? Est-ce qu’on est d’accord ou pas pour retirer la loi immigration ? »