Nvidia poursuit sa folle ascension. Ses revenus et profits ont continué de grimper sur la période allant de février à avril, lui permettant de maintenir son rang en tant que l’une des entreprises les plus valorisées au monde. Des chiffres en hausse constante Son chiffre d’affaires s’est élevé à 26 …
Nvidia poursuit sa folle ascension. Ses revenus et profits ont continué de grimper sur la période allant de février à avril, lui permettant de maintenir son rang en tant que l’une des entreprises les plus valorisées au monde.
Des chiffres en hausse constante
Son chiffre d’affaires s’est élevé à 26 milliards de dollars, dépassant l’estimation de 24 milliards de dollars faite en février et triplant les ventes par rapport à l’année précédente pour le troisième trimestre consécutif. Le bénéfice net a été multiplié par sept pour atteindre 5,98 milliards de dollars.
La société a notamment été tirée par son activité dans les centres de données, qui a connu une croissance fulgurante de 427 % au cours du trimestre, les entreprises continuant à s’arracher ses processeurs d’intelligence artificielle. Les géants du cloud, Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud et Oracle ont représenté environ 40 % des 22,56 milliards des ventes relatives aux datacenters.
Ces chiffres prouvent que le choix de Jensen Huang, cofondateur et PDG de Nvidia, de se lancer sur le marché de l’IA dans les années 2000 a été déterminant. Depuis le lancement de ChatGPT, qui a démocratisé l’IA générative, les revenus de l’entreprise ne cessent d’augmenter. Ses GPU sont prisés pour entraîner et faire tourner ce type de modèles, particulièrement énergivores. La capitalisation de Nvidia surpasse aujourd’hui celle de Google.
Colette Kress, directrice financière, a annoncé ce mercredi que l’entreprise avait travaillé ces derniers mois avec plus de cent clients qui construisaient de nouveaux centres de données, baptisés usines d’IA par Jensen Huang. Elles comprennent des centaines, voire des dizaines de milliers de GPU. Tesla, par exemple, utilise 35 000 puces H100 pour former ses modèles de conduite autonome.
Une nouvelle puce d’IA pour cette année
Nvidia a également révélé que sa prochaine génération de GPU, surnommée Blackwell, serait disponible pour les centres de données au cours du quatrième trimestre fiscal. Une annonce qui suggère que les ventes de la société ne vont pas s’estomper, certaines entreprises préférant même attendre la sortie de ce nouveau processeur. Amazon, Google, Meta, Microsoft, OpenAI, Oracle, Tesla et xAI comptent parmi les premiers acheteurs.
« Je peux annoncer qu’après Blackwell, il y aura une autre puce. Nous sommes sur un rythme d’un an », a expliqué le PDG. Jusqu’à présent, Nvidia produisait une nouvelle architecture environ tous les deux ans, révélant Ampere en 2020, Hopper en 2022 et Blackwell en 2024.
Le cours des actions de Nvidia depuis un an. Capture d’écran : Siècle Digital.
Néanmoins, la société s’attend à ce que sa croissance, logiquement, ralentisse. Elle prévoit un chiffre d’affaires d’environ 28 milliards de dollars pour le trimestre fiscal en cours, soit le double des revenus réalisés au cours du même trimestre de l’année dernière. Une prédiction au-delà des attentes de Wall Street. En conséquence, ses actions ont encore augmenté après les résultats. Elles ont progressé de plus de 90 % cette année.
