L’ancien député et ex-président de l’Etoile Sportive du Sahel est accusé d’avoir réalisé des profits en devises à l’étranger sans l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie.
Il a fait l’objet, le 8 avril dernier d’un nouveau mandat de dépôt émis par le ministère public du Pôle judiciaire économique et financier pour avoir réalisé des profits à l’étranger sans l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie.
Une enquête avait été ouverte par le Parquet du Pôle sur des suspicions de crimes douaniers et financiers, Ridha Charfeddine étant soupçonné de détenir des biens et des comptes bancaires ouverts dans une banque en Europe et d’avoir réalisé des transactions financières évaluées à 3,5 millions d’euros. Il aurait également transféré un montant vers un compte bancaire personnel dans un pays africain.
La Direction des recherches douanières réclame aujourd’hui une amende estimée à 11,795 millions de dinars, en plus des poursuites pour blanchiment d’argent.
Il a fait l’objet, le 8 avril dernier d’un nouveau mandat de dépôt émis par le ministère public du Pôle judiciaire économique et financier pour avoir réalisé des profits à l’étranger sans l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie.
Une enquête avait été ouverte par le Parquet du Pôle sur des suspicions de crimes douaniers et financiers, Ridha Charfeddine étant soupçonné de détenir des biens et des comptes bancaires ouverts dans une banque en Europe et d’avoir réalisé des transactions financières évaluées à 3,5 millions d’euros. Il aurait également transféré un montant vers un compte bancaire personnel dans un pays africain.
La Direction des recherches douanières réclame aujourd’hui une amende estimée à 11,795 millions de dinars, en plus des poursuites pour blanchiment d’argent.
Le 4 décembre dernier, deux mandats de dépôt avaient été émis par le ministère public à son encontre. Le premier mandat de dépôt émis est basé sur des accusations de crimes douaniers. Un deuxième mandat de dépôt concerne des soupçons de blanchiment d’argent.
Ridha Charfeddine a été arrêté une première fois le 10 novembre 2023 avant d’être placé en garde à vue sur instruction du Pôle judiciaire antiterroriste dans le cadre de l’affaire du complot présumé contre la sûreté de l’Etat et ce, en vertu d’une commission rogatoire émise par le juge d’instruction n°36 relevant du Pôle judiciaire de lutte antiterrorisme.
Il a comparu une première fois le 14 novembre, devant le juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme suite à quoi sa garde à vue avait été prolongée.
Le 24 novembre, Ridha Charfeddine avait été maintenu en liberté après avoir été une nouvelle fois auditionné par le juge d’instruction auprès du Pôle judiciaire antiterrorisme… avant qu’il ne soit informé qu’il était recherché dans une affaire concernant des crimes financiers.
Il a donc été placé de nouveau en garde à vue en raison de soupçons d’exploitation d’un fonctionnaire public, ayant causé un préjudice à l’administration, conformément à l’article 96 du Code pénal et à pour blanchiment d’argent.