La Chine dans le viseur du Japon pour le contrôle des licences d’export

Date:

L’influent ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a décidé vendredi dernier d’exiger pour quatre technologies l’obtention d’une licence pour l’export. Le quantique et le semi-conducteur sont les secteurs concernés par cette mesure.

Précisément, selon la liste dressée par Bloomberg, il y a&nbsp:

  • Les microscopes électroniques à balayage servent à analyser les images de nanoparticules, utilisées pour avoir des images de circuits intégrés ;
  • Les transistors à grille complète, utilisés pour améliorer la conception de semi-conducteurs, notamment par Samsung ;
  • Les circuits CMOS cryogéniques, utilisés pour la fabrication d’ordinateurs quantiques ;
  • Les ordinateurs quantiques eux-mêmes.

La Chine a immédiatement interprété l’action de Tokyo comme lui étant destiné. Ce lundi, un porte-parole du ministère du Commerce chinois a jugé ces décisions comme affectant le commerce international et la stabilité de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Des formules relativement classiques dans la bouche des représentants de Pékin.

L’Empire du Milieu n’est pourtant pas mentionné directement par le METI. Bloomberg, précise que tous les pays tombent sous le coup de la mesure, y compris la Corée du Sud ou Taïwan. La façon dont Tokyo appliquera, autorisera l’obtention de licences reste toutefois opaque.

Les États-Unis font pression depuis au moins deux ans sur les Pays-Bas et le Japon pour priver la Chine d’outils de fabrication avancés. Justement, des licences d’exportation sont devenues obligatoires pour 23 technologies dans ces domaines. D’après un article récent du Financial Times, la pression des États-Unis ne diminue pas.

Washington souhaite désormais que ses alliés cessent de fournir de l’aide et de la main-d’œuvre pour entretenir les outils déjà présents en Chine. Le Japon, comme les Pays-Bas, afficherait des réticences. Il serait difficile de savoir à quel point le gouvernement est sévère dans ses autorisations à l’export.

Les mesures japonaises vont être soumises à consultations jusqu’au 25 mai, elles pourraient entrer en vigueur dès juillet.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Share post:

Subscribe

spot_imgspot_img

Popular

More like this
Related