Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a confirmé que l’année 2023 a connu le plus important mouvement diplomatique, impliquant 54 chefs de mission, dont 35 ambassadeurs, 8 consuls généraux et 11 consuls.
Dans une interview accordée au journal Al-Sabah, publiée hier, Ammar a déclaré qu’il existe actuellement des postes vacants normaux et qu’il y a une tendance à nommer une nouvelle mission diplomatique en Malaisie et dans certains pays africains.
Dans un autre contexte, Ammar a réitéré son refus que la Tunisie serve de plateforme de débarquement pour les migrants irréguliers, rappelant l’approche humanitaire envers cette catégorie et le refus de leur retour forcé.
Ammar a souligné que la Tunisie refuse d’être le gardien des frontières d’autrui ou de servir de corridor de transit ou d’installation.
Concernant les troubles survenus au poste-frontière de Ras Jedir du côté libyen, Ammar a déclaré que la question dépasse les autorités tunisiennes, indiquant qu’il croit que « la sécurité de la Libye et de la Tunisie sont interdépendantes, et que tout ce qui profite à la Libye nous profite, et ce qui pourrait lui nuire nous affecte ».
Le chef de la diplomatie tunisienne a défendu la sincérité et la justesse de l’approche tunisienne dans le traitement de l’évolution de la situation dans ce pays frère, soulignant les efforts pour renforcer les relations bilatérales dans tous les domaines et le soutien aux initiatives visant à résoudre la crise en Libye.
Ammar a également rappelé le parrainage de diverses discussions entre les frères libyens pour les aider à trouver des solutions qu’ils jugent acceptables pour leur pays, sans ingérence dans leurs affaires.