A l’issue d’un conseil ministériel présidé par le chef du gouvernement Kamel Maddouri, hier au palais du gouvernement à la Kasbah, le projet de loi de finances pour l’année 2025 a atteint sa phase finale.
La version définitive du projet sera prochainement présentée au Conseil des ministres pour adoption, avant d’être soumise à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) dans les délais fixés par la Constitution.
Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, Kamel Maddouri a souligné la nécessité d’assurer une parfaite cohérence entre les mesures financières et fiscales du projet de loi de finances 2025 et la vision de l’État.
Cette vision repose sur des piliers tels que l’équité fiscale, l’amélioration du pouvoir d’achat, l’incitation à l’investissement, tout en continuant à soutenir les fondements de l’État social.
Lors de cette réunion, la ministre des Finances a présenté les mesures financières et fiscales qui seront incluses dans le projet de loi. Ces mesures visent à renforcer le pouvoir d’achat des citoyens, à favoriser l’inclusion financière et économique des personnes à faible revenu et des personnes en situation de handicap.
Elles ont également pour objectif de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat, en encourageant l’initiative privée, en particulier chez les jeunes et les femmes. Le projet de loi de finances pour l’année 2025 comprend une série de mesures visant à booster la création de startups, faciliter l’accès des petites et moyennes entreprises au financement, promouvoir la création de sociétés communautaires et encourager les investissements privés dans les domaines de la décarbonation, de l’économie verte et des énergies renouvelables, selon le communiqué.
D’après la même source, le projet inclut également plusieurs autres mesures pour intégrer l’économie informelle et lutter contre l’évasion fiscale.