Publié le 18 octobre 2024
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Plus de 350 personnes ont été interpellées entre le 4 septembre et le 4 octobre au Burkina Faso, pour des « faits d’observation hostiles » ou « d’espionnage de nature terroriste », selon des chiffres divulgués par le ministère de la Sécurité.
« Coproduction de sécurité »
Sur cette période, les autorités « ont interpellé 358 personnes pour des faits d’observations hostiles et/ou d’espionnage de nature terroriste sur l’étendue du territoire national, dont 63 dans la ville de Ouagadougou », détaille le communiqué de Mahamoudou Sana.
Le 24 septembre, au lendemain de l’annonce par la junte au pouvoir d’une « vaste opération de propagande et de déstabilisation » contre le régime militaire, la justice avait lancé un « appel à dénonciation de cas suspects et à collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ».
Selon le ministre Sana, « les contributions citoyennes au niveau des centres d’appel font état de 726 dénonciations ». Il a salué « le sens élevé de patriotisme des populations en matière de coproduction de sécurité », puis les a invité « à maintenir cet élan de contributions citoyennes ».
Le régime militaire au pouvoir au Burkina Faso, dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un putsch il y a deux ans, assure avoir déjoué « plusieurs tentatives de déstabilisation », impliquant civils et militaires.
(Avec AFP)