Un projet de loi proposé par certains membres du Parlement tunisien a suscité une vive controverse. L'initiative, qui vise à faire payer une partie des frais de scolarité universitaire aux diplômés dans des domaines comme la médecine, l'ingénierie et les spécialités techniques de haut niveau qui choisissent de partir travailler à l'étranger dans les cinq années suivant leur diplôme, fait débat sur la scène politique et au sein de la société tunisienne. L'objectif affiché est de limiter l'émigration des compétences qualifiées et de préserver le capital humain du pays.