Publié le 9 septembre 2024
Lecture : 2 minutes.
Au moins sept personnes, dont trois civils syriens, ont été tuées dans la soirée du 8 septembre, dans des frappes israéliennes visant des sites militaires dans le centre de la Syrie, dont un centre de recherche scientifique, a indiqué une ONG.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes visant l’armée du président Bachar al-Assad et les groupes pro-iraniens qui y sont implantés et le soutiennent.
« Le nombre de morts dans les frappes israéliennes contre la région de Masyaf s’élève à sept, à savoir, trois civils, dont un homme et son fils qui étaient en voiture, et quatre soldats non identifiés », a indiqué l’Observatoire syrien des droits humains (OSDH), basé au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.
Empêcher l’Iran d’étendre sa présence en Syrie
L’attaque, qui a blessé 15 autres personnes, a également détruit des bâtiments et des centres militaires dans la zone abritant des centres de recherche scientifique vers Masyaf, « où des groupes pro-iraniens et des experts en développement d’armes sont présents », a ajouté l’ONG, qui a précisé que 13 « violentes explosions » avaient retenti. Fervent allié du président Bachar al-Assad, Téhéran dispose de « conseillers militaires » en Syrie.
Peu auparavant, le directeur de l’hôpital gouvernemental de Masyaf, Fayçal Haidar, avait fait état de cinq morts et 19 blessés, dans des propos rapportés par l’agence officielle syrienne Sana (Syrian Arab News Agency).
« Vers 23 h 20 (20 h 20 GMT) dimanche [8 septembre], l’ennemi israélien a mené une agression aérienne depuis le nord-ouest du Liban, visant un certain nombre de sites militaires dans la région centrale », a indiqué Sana, citant une source militaire. « Notre défense aérienne a abattu certains missiles », avait ajouté la source militaire.
Les raids israéliens en Syrie se sont intensifiés après l’attaque de grande ampleur du Hamas palestinien contre Israël le 7 octobre qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu’elles ne permettraient pas à l’Iran, son ennemi juré, d’étendre sa présence en Syrie.
Fin août, trois combattants pro-iraniens avaient été tués dans la région centrale de Homs, dans des frappes attribuées à Israël, selon l’OSDH.
la suite après cette publicité
Quelques jours plus tard, l’armée israélienne avait également annoncé avoir tué des membres du Jihad islamique palestinien dans une frappe en Syrie, à la frontière avec le Liban, sans en préciser le nombre.
(avec AFP)