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Il était une fois le Paradiso

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Soixante-cinq ans après sa fondation, le restaurant Paradiso a connu une deuxième naissance du côté du Belvédère. Une enseigne qui rassemble.

Plusieurs générations de Tunisois ont connu le premier Paradiso, celui qui se trouvait rue El Aziz Tej, entre le Palmarium et le Biarritz.

Deux salles relativement étroites faisaient alors office de salle à manger sous la férule de la légendaire madame Garcia et son fils Pierre-Jean.

Annoncé par deux lanternes suspendues au-dessus de la porte, ce restaurant se trouvait dans la même rue que le Poisson d’or et le Savarin et non loin de la plupart des enseignes mythiques du Tunis de l’époque : le Cosmos, l’Etoile, le Strasbourg, Tantonville, le Bec fin, la Petite hutte ou le Boléro.

La carte du Boléro était italienne. Le chef cuisinier Mertah Ben Mertah avait le tour de main qu’il fallait pour les scaloplne, la bisteca ou la caponata. D’ailleurs, ce chef né à Zarzis ainsi que Youssef Meddeb, resteront fidèles à madame Garcia jusqu’à ce qu’elle raccroche.

C’est en 1984 que le premier Paradiso a fermé ses portes à cause de l’expiration du bail qui liait le restaurant au propriétaire des murs. Très vite, madame Garcia reprit le Hungaria qui venait de fermer puis se replia sur le Belvédère.

Peu après, elle s’installa à l’actuel Tchevap où quelques unes de ses spécialités sont encore à la carte.

Entre temps, le restaurant de l’avenue des États-Unis au Belvédère connut un nouveau souffle grâce à de jeunes repreneurs qui garderont l’enseigne Paradiso et peu à peu, instilleront un nouvel esprit.

Convivial, branché et tendance, le nouveau Paradiso rassemble de nombreux gourmets et aussi toutes celles et tous ceux qui prennent le temps d’une pause gourmande after work.

Tenant d’une longue tradition et aussi porteur d’une véritable refondation, le nouveau Paradiso rayonne aujourd’hui sur les environs du Belvédère après avoir fait le bonheur des dîneurs du centre-ville depuis 1958.

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