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La remise en liberté d’opposants rejetée par la justice malienne

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Le président malien Assimi Goïta arrive au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) à Pékin, le 5 septembre 2024. © Li He / XINHUA / Xinhua via AFP

Le président malien Assimi Goïta arrive au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) à Pékin, le 5 septembre 2024. © Li He / XINHUA / Xinhua via AFP

Publié le 13 novembre 2024

Lecture : 1 minute.

La justice malienne a rejeté une demande de remise en liberté de onze opposants à la junte, arrêtés en juin pour « complot contre les autorités légales et réunion illégale » après avoir appelé à un retour des civils au pouvoir.

Parmi les mis en cause figurent d’anciens ministres et des présidents de partis et de mouvements politiques signataires d’une déclaration publiée le 31 mars par leur coalition.


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La demande de mise en liberté soumise à la cour d’appel de Bamako « a été rejetée », a dit un responsable judiciaire sous le couvert de l’anonymat. « Leurs avocats ont encore la possibilité de faire appel devant une autre juridiction », a-t-il dit.

Signataires de la déclaration du 31 mars

Ces opposants avaient été interpellés en juin alors qu’ils se réunissaient au domicile de l’un d’entre eux, à un moment où les activités des partis étaient interdites depuis avril. Les militaires ont levé cette interdiction en juillet.

Les signataires de la déclaration du 31 mars avaient dénoncé le « vide juridique et institutionnel » laissé après l’expiration du délai prévu pour le départ des militaires, et avaient réclamé la tenue d’une élection présidentielle « dans les meilleurs délais ».

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La junte au pouvoir au Mali a décrété en juin 2022 que les militaires céderaient le pouvoir aux civils fin mars 2024, après une présidentielle prévue en février de la même année. Depuis, ils ont annoncé le report de la présidentielle à une date toujours inconnue. Les expressions d’opposition sont devenues exceptionnelles sous la junte, étouffées par les injonctions à l’unité nationale et les mesures répressives.


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(Avec AFP)

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