Le 18 décembre 2024, la Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a organisé une session de débat sur le décret 54, en collaboration avec la Haute Instance des Avocats et la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.
L’événement a réuni des députés, des experts juridiques, des journalistes et des représentants d’organisations de la société civile pour discuter des impacts de ce décret sur les libertés fondamentales.
Selon un communiqué de la SNJT, le premier volet de la rencontre a souligné les problèmes pratiques et juridiques du décret 54, souvent utilisé comme un moyen de répression politique. Les intervenants ont critiqué la présidence du Parlement pour avoir créé des obstacles à l’examen de la proposition de modification du décret, ce qui prive le législateur de son rôle essentiel dans la protection des droits et libertés.
L’avocat Aymen Zaghdoudi a présenté une analyse approfondie, pointant des contradictions entre certaines dispositions du décret et la Constitution tunisienne ainsi que les conventions internationales ratifiées par le pays. Il a insisté sur l’importance d’une révision radicale de ces articles.
Les participants ont souligné l’urgence de réexaminer le décret au sein du Parlement, mettant en lumière les menaces qu’il fait peser sur la liberté de la presse, d’expression et de publication, et appelant à des actions concrètes pour garantir le respect des droits fondamentaux.