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Le parti de Gbagbo dénonce des « arrestations arbitraires »

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Publié le 10 octobre 2024

Lecture : 2 minutes.

Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition), la formation politique de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a dénoncé des « arrestations arbitraires et illégales », après l’interpellation d’un ancien ministre, également cadre du parti.

« Commando d’hommes armés encagoulés »

Le secrétaire général du PPA-CI, Jean Gervais Tchéidé, a accusé le parti au pouvoir, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), de vouloir « intimider » et « réduire au silence […] toute opposition politique par la répression brutale et la terreur », estimant qu’il s’agit d’une « dérive dictatoriale », à un an de l’élection présidentielle de 2025.


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Lors d’une conférence de presse à Abidjan, il a dénoncé l’ « enlèvement » le 5 octobre de Charles Rodel Dosso à son domicile de Bingerville (ouest d’Abidjan) « devant sa femme et ses enfants, par un commando d’hommes armés encagoulés ».

Joint par téléphone, Huyo Kano Blé, avocat de Dosso, a confirmé les circonstances de son arrestation en précisant que son client est accusé, entre autres, de « troubles à l’ordre public ». Il été placé en détention provisoire au Pôle pénitentiaire d’Abidjan, « pour toute la durée de l’enquête », a-t-il ajouté.

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Toujours selon Me Kano Blé, les faits reprochés à Charles Rodel Dosso sont « tous en relation avec la marche du 13 septembre, organisée par la société civile ». Ce jour-là, une marche de protestation notamment « contre la cherté de la vie » avait rassemblé quelques dizaines de personnes à Abidjan, malgré son interdiction par les autorités. Une trentaine de manifestants avaient été arrêtés.

Parmi elles, 19 ont été condamnées à six mois d’emprisonnement et au paiement de 100 000 F CFA (environ 150 euros) d’amende, a indiqué Me Kano Blé, qui défend également les accusés dans ce dossier.


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En août, deux cadres de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement politique d’opposition de l’ancien chef rebelle et ex-Premier ministre Guillaume Soro, aujourd’hui en exil, avaient été condamnés à deux ans de prison ferme. L’un pour « diffusion de nouvelles fausses de nature à porter atteinte au moral de la population » et « atteinte à l’ordre public » et le second pour « maintien illégal d’un parti politique ».

(Avec AFP)


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