Massoud Pezeshkian, un député réformateur de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté aujourd’hui le second tour de l’élection présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili.
Massoud Pezeshkian, un député réformateur de 69 ans qui plaide pour une ouverture de l’Iran vers l’Occident, a remporté aujourd’hui le second tour de l’élection présidentielle, devant l’ultraconservateur Saïd Jalili.
Il succède ainsi au président ultraconservateur Ebrahim Raïssi décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, lors d’un scrutin qui a mobilisé 61 millions d’Iraniens.
Ce député de Tabriz, la grande ville du nord-ouest de l’Iran, a affronté cinq autres candidats, tous conservateurs. Il se présente comme la « voix des sans-voix » et durant sa campagne, il a reçu le soutien de deux anciens présidents, le réformiste Mohammad Khatami et le modéré Hassan Rohani.
Pezeshkian plaide pour un Iran plus ouvert à l’Occident.