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Le SNJT à l’heure de la Journée mondiale de la liberté de la presse

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En ce 3 mai 2024, Journée mondiale de la liberté de la presse, le président du Syndicat nationale des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a tenu un point de presse au cours duquel il a présenté le rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie. Ce point de presse a été suivi d’un mouvement de protestation.

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse a organisé une conférence de presse pour présenter le rapport annuel sur la liberté de la presse en Tunisie. Selon le contenu de ce rapport, le SNJT tire la sonnette d’alarme quant aux « dérives qui menacent la liberté d’expression » en Tunisie.

En se basant sur ce rapport, le président du SNJT, Zied Dabbar, a indiqué que les chiffres sont inquiétants dans ma mesure où le syndicat a dénombré 19 cas d’incitation à la haine / violence / discrimination), 6 cas de violence verbale, 6 agressions physiques et 1 cas de menace en 2023.

Les violences commises contre des journalistes ou des professionnels du secteur se sont établies à 257 cas d’agressions en 2023. Un chiffre en hausse constante sachant que les cas d’agressions étaient au nombre de 193 en 2020, 211 en 2021 et 257 l’année dernière.

Lors de cette conférence de presse Zied Dabbar a, en outre, appelé à mettre fin aux poursuites visant les journalistes sur la base de lois « n’ayant aucun lien avec l’esprit de la profession, notamment le décret 54 ».

Le point de presse a été suivi d’un mouvement de protestation devant le siège du syndicat en signe de solidarité avec les journalistes Chadha Haj Mbarek et Mohamed Boughalleb

Rappelons qu’à l’occasion de la célébration, ce mercredi 3 mai 2024, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’organisation Reporters sans frontières (RSF) a publié son classement mondial de la liberté de la presse.

La Tunisie se classe 118e sur les 180 pays étudiés. Elle gagne trois places depuis le classement de 2023 où elle occupait le 121ème rang, mais RSF met également en lumière les intimidations envers les journalistes, qui selon l’ONG, se banalisent.

 

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