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Mandat de dépôt contre l’homme d’affaires Hatem Chaâbouni et deux cadres bancaires

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L’homme d’affaires Hatem Chaâbouni et trois cadres d’une banque publique dont un ancien directeur général, avaient été placés en garde à vue la semaine dernière pour blanchiment d’argent. Un mandat de dépôt a été délivré à l’encontre de trois d’entre eux.

Le premier juge d’instruction du pôle financier a délivré des mandats de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires Hatem Chaâbouni et de deux cadres d’une banque publique. Ils sont accusés de fraude, de détention et d’utilisation de biens frauduleux, et de blanchiment d’argent.

Hatem Chaâbouni a fait l’objet également d’un deuxième mandat de dépôt et l’affaire a été renvoyée devant le tribunal correctionnel pour des infractions administratives.

L’homme d’affaire et les trois cadres d’une banque publique dont un ancien directeur général, ont été arrêtés la semaine dernière puis placés en garde pour des soupçons, de corruption financière et administrative, d’opérations financières suspectes et de blanchiment d’argent.

L’homme d’affaires Hatem Chaâbouni, actif dans les secteurs du fourrage et de la volaille, a été arrêté le 4 juin avant d’être placé en garde à vue. Trois cadres d’une banque publique, dont un ancien directeur général à la retraite, ont été arrêtés et placés en garde à vue le 5 juin dans le cadre de la même affaire.

L’affaire concerne des soupçons de corruption financière et administrative, de blanchiment d’argent, d’exploitation d’un fonctionnaire public ou de son équivalent pour obtenir un avantage personnel ou pour autrui, de préjudice à la gestion et de violation des procédures inhérentes à ces opérations, dans le but d’obtenir un avantage personnel.

La semaine dernière, Mohamed Zitouna, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis avait expliqué, que l’affaire remonte à une enquête menée par la première brigade centrale d’enquête sur les crimes financiers de la Garde nationale de l’Aouina concernant un homme d’affaires qui aurait utilisé ses entreprises pour effectuer des opérations financières suspectes et blanchir de l’argent, dans le but de légitimer des fonds d’origine douteuse.

Il aurait notamment augmenté le capital d’une banque publique de 25 millions de dinars, payés à partir d’un compte débiteur appartenant à l’une de ses entreprises, et, dans une seconde étape, un prêt bancaire de 11 millions de dinars lui aurait été accordé le même jour que sa contribution au capital, avec la complicité de certains responsables de cette banque, dans le but de légitimer l’augmentation de capital.

 

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