Une réunion de travail, présidée par Hamadi Habaieb, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, a été organisée pour évaluer la lutte contre le charançon rouge des palmiers et la cochenille du figuier de Barbarie.
La réunion a réuni des responsables des ministères concernés (Agriculture, Intérieur, Équipement, Tourisme, Environnement), ainsi que des experts et des directeurs généraux d’organismes agricoles et phytosanitaires.
Cette session a permis de définir des mesures concrètes visant à renforcer la protection des filières des dattes et des figues de Barbarie.
Lutte contre le charançon rouge des palmiers :
- Renforcement des capacités locales, avec la mise en place d’équipes fixes de lutte dans les délégations régionales de développement agricole.
- Coordination étroite avec les municipalités et les autorités locales pour garantir l’application des protocoles d’intervention.
- Création d’une cellule nationale de crise et activation des comités régionaux de gestion des catastrophes.
- Collaboration avec les ministères de l’Intérieur, de l’Équipement, du Tourisme et de l’Environnement pour un soutien renforcé.
- Sensibilisation des forces de l’ordre pour limiter la circulation des palmiers contaminés et accélération de la mise à jour des textes législatifs pour renforcer les mesures de lutte.
Lutte contre la cochenille sur le figuier de Barbarie :
- Élaboration d’un plan global de restructuration du secteur, avec une identification des priorités.
- Réalisation d’une étude sur l’impact économique de la présence de la cochenille, notamment sur la production de fruits et d’aliments pour bétail.
- Mise en place d’un programme de protection pour les zones encore exemptes de cochenilles.
- Intensification des formations pour sensibiliser les producteurs à l’utilisation de techniques agricoles adaptées, comme l’élagage des plantations et la valorisation du figuier de Barbarie.
Hamadi Habaieb a souligné la nécessité de mettre en place un plan de financement clair pour assurer une réponse efficace face à ces ravageurs, en particulier ceux d’origine exotique et transfrontalière. L’objectif est d’agir rapidement et de manière coordonnée pour protéger les cultures tunisiennes.