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Présidentielle : Ayachi Zammel s’attendait à être arrêté

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Ayachi Zammel est un des trois candidats (avec Kais Saied et Zouhaier Maghzaoui) à avoir reçu l’aval de l’ISIE pour se présenter à l’élection présidentielle du 6 octobre prochain. Arrêté hier, puis placé en garde à vue, l’industriel a évoqué une partie de son programme dans une interview parue aujourd’hui sur les colonnes du journal Al Charaâ Al Magharibi.

Ayachi Zammel, homme d’affaires, industriel, ancien député et ex-président du Mouvement « Azimoun » est un opposant au processus du 25 juillet 2021. Candidat à l’élection présidentielle du 6 octobre, il a été arrêté, hier, lundi 2 septembre 2024 et transféré à la Garde nationale de Tebourba, dans le gouvernorat de Manouba, pour des accusations liées à la falsification de parrainages avant d’être placé en garde à vue pour une durée de 48 heures.

Une nouvelle Constitution en cas de victoire

A propos de son arrestation, Ayachi Zammel a indiqué (avant son arrestation) dans une interview parue, ce mardi 3 septembre 2024, sur les colonnes du journal Al Charaâ Al Magharibi que « son arrestation était attendue et qu’il s’était préparé avec son équipe pour ce scénario ».

Ayachi Zammel a démenti toute liaison avec le mouvement Ennahdha et avec le processus du 25 juillet. Il convient de rappeler qu’avant son arrestation, hier, Ayachi Zammel a comparu devant le conseil de la chambre correctionnelle d’été du tribunal de première instance de Tunis 2 le 29 août 2024, tandis que la personne chargée de collecter les parrainages a comparu en état d’arrestation pour être jugée dans quatre affaires portées contre eux, concernant des accusations liées à la falsification de parrainages.

Non au boycott !

Convaincu de sa victoire dès le premier tour, Ayachi Zammel a évoqué la possibilité d’adopter une nouvelle constitution et d’abandonner toutes les instances instaurées par le régime du 25 juillet.

En marge de sa garde à vue, son comité de défense a tenu, aujourd’hui, une conférence de presse au cours de laquelle ses avocats dont Abdessattar Messaoudi et Dalila Ben Mbarek Msaddek ont souligné l’intention d’Ayachi Zammel à participer à l’élection présidentielle, réaffirmant leur refus de tout boycott de l’élection présidentielle.

 

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