La Cour d’appel de Tunis, a aujourd’hui confirmé la peine initiale infligée à Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, le condamnant à un an de prison et à une amende de mille dinars. En outre, elle a décidé qu’il serait placé sous surveillance administrative pendant trois ans après avoir purgé sa peine.
Cette décision fait suite à une affaire initiée par une plainte d’un syndicaliste de la sécurité contre Ghannouchi, l’accusant d’apologie et de glorification du terrorisme. Les faits remontent à début 2023, lorsque Ghannouchi a prononcé un discours en hommage à un cadre du mouvement dans le sud de la Tunisie, utilisant notamment le terme « Taghout » (tyrans).
Il convient de rappeler que Ghannouchi avait précédemment été condamné en appel à quinze mois de prison, une décision qui avait été annulée après son appel en cassation, entraînant ainsi un réexamen de son dossier par la Cour d’appel de Tunis.