Si l’on a tendance à parler communément des métaux « critiques » ou « stratégiques », force est de constater la grande hétérogénéité existant au sein de cette famille, tant au regard des enjeux technologiques que chacun porte, de leur disponibilité, de la taille de leur marché ou de la façon dont leurs cours se forment. Une chose apparaît toutefois certaine : malgré sa moindre médiatisation, le cuivre occupe, dans cet ensemble, une place unique, et ce, pour plusieurs raisons.
La première tient à son omniprésence et à sa faible substituabilité dans les différents chantiers de la transition environnementale, du numérique et du développement économique. À la différence, par exemple, du nickel dit « de classe 1 » avant tout nécessaire à la production des batteries lithium-ion, le cuivre est…