Home Finance la grève se poursuit malgré une importante proposition de hausse salariale

la grève se poursuit malgré une importante proposition de hausse salariale

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Une proposition jugée « insuffisante ». Le syndicat international des machinistes (IAM) a rejeté la proposition du groupe Boeing, lundi 23 septembre, qui était notamment d’augmenter les salaires de 30 % sur quatre ans, pour mettre fin à la grève des salariés aux États-Unis. Depuis dix jours, plus de 33 000 machinistes de l’usine dans la région de Seattle sont en grève, dans le cadre de négociations autour de leur nouvelle convention collective, qui prévoyait une hausse salariale de 25 % sur quatre ans.

L’avionneur américain s’était engagé à poursuivre les discussions et a proposé, ce lundi, sa « meilleure » et dernière offre aux grévistes. Une offre conditionnée à une ratification au plus tard le vendredi 27 septembre. Mais elle a été rejetée par le syndicat, qui estime, dans un communiqué, que la hausse salariale proposée ne va pas « assez loin pour répondre aux demandes » des salariés en grève.

« Boeing est hors sujet avec sa proposition », a-t-il poursuivi, précisant que l’offre a été directement envoyée « aux membres et aux médias », en dehors des négociations. Et d’affirmer : « L’entreprise a refusé de nous rencontrer pour poursuivre les discussions. Par conséquent, nous ne voterons pas le 27. »

Les deux principales usines à l’arrêt

Selon la BBC, l’offre de Boeing prévoit également un bonus doublé à 6 000 dollars, le rétablissement d’une prime de performance et l’amélioration des prestations de retraite. D’après l’Agence France-Presse (AFP), le reste de l’accord présenté le 8 septembre reste inchangé, en particulier l’engagement de produire le prochain avion, attendu pour 2035, dans la région de Seattle.

À LIRE AUSSI Porte arrachée sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines : Boeing accablé par un rapportAvec cette grève votée massivement le 13 septembre, deux principales usines du groupe sont totalement à l’arrêt : Renton, qui produit le 737, et Everett, produisant le 777 et plusieurs programmes militaires. Un coup dur pour le constructeur, qui traverse déjà une période difficile et qui a pris des mesures, y compris de chômage technique partiel affectant des dizaines de milliers d’employés, pour préserver sa trésorerie pendant le débrayage.


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