Depuis la motion de censure du gouvernement de Michel Barnier, certains produits des supermarchés ne peuvent plus être achetés avec des tickets-restaurant. La dérogation, permettant d’utiliser ce moyen de paiement pour des achats alimentaires, n’a pas été renouvelée. Cette prolongation, envisagée jusqu’à 2026, a ainsi été bloquée le 4 décembre 2024, jour de la démission du gouvernement Barnier.
La règle est claire : les tickets-restaurants ne peuvent plus être utilisés pour acheter des aliments nécessitant une préparation, selon la Commission nationale des titres-restaurants. En revanche, le plafond d’utilisation des tickets-restaurants demeure fixé à 25 euros par jour.
Les produits comme les conserves, les plats cuisinés, les sandwichs, les pizzas, les quiches, les gratins, les lasagnes ou encore les soupes prêtes à réchauffer restent donc accessibles, tout comme les produits de boulangerie, hormis les viennoiseries. En viande et poisson, seuls les aliments transformés ou prêts à consommer, comme le poulet rôti, le saumon fumé, les produits surgelés ou sous-vide, peuvent être réglés avec des tickets-restaurants. En revanche, la viande crue et le poisson frais sont exclus.
La liste pourrait évoluer
Les détenteurs d’une carte ticket-restaurant ont aussi accès à des fruits entiers ou déjà découpés, des compotes individuelles, des jus, des salades composées ou en sachet, et des soupes fraîches. La charcuterie (jambon, pâté, saucisson) ainsi que les produits laitiers (yaourts, fromages prêts à consommer, lait, desserts lactés) restent également autorisés. Du côté des liquides, toutes les boissons non alcoolisées, qu’il s’agisse d’eau plate ou gazeuse, de jus de fruit ou de soda, entrent dans la liste des produits que l’on peut encore acheter avec les tickets-restaurants.
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Il faut désormais faire une croix sur l’achat de certains produits comme les pâtes, le riz ou d’autres féculents, car leur consommation nécessite une cuisson et l’ajout d’ingrédients complémentaires. De même, des produits tels que l’huile, la farine, le beurre et les œufs sont exclus, puisqu’ils ne peuvent pas être consommés immédiatement et ne correspondent pas à un repas rapide pour une pause déjeuner.
À noter également que les glaces, les sorbets, ainsi que toutes les boissons alcoolisées ne figurent plus parmi les articles éligibles aux titres-restaurants. Cette liste pourrait bientôt changer : une proposition de loi visant à prolonger leur usage dans les supermarchés sera débattue au Sénat lors de la séance programmée le 15 janvier prochain.
